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Murmures ...
Songe : J'ai mis quelques petits choses dans les brouillons et un peu de musique dans ls deux colonnes :)
Venaline : Merci beaucoup j'adore il est trois fois mieux qu'avant.Je suis trop contente
Songe : Ca me fait plaisir ton enthousiasme :D
Venaline : chui pas beaucoup visité a ce que je vois encore moins que mon précedent joueb
vador : merci pour le commentaire sur ma fille, tu as un très jolie blog! big bisous
Sylvano : En effet, joueb très joli @ bientôt Venaline !
passionnee-par-les-reves : effectivement, c'est très accueillant ;)
leat : Devine quoi... je suis de retourrrrrrr bisouuu


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Histoire
--> partie 3

Sous les hurlements incessants du prisonnier, le garde hésita pus répondit :

            _A votre place, maître, (ce mot eu l’effet d’afficher un sourire supérieur sur le visage de l’autre) je l’emmènerais et je ne me donnerais même pas la peine de lui offrir le voyage du retour… Nous n’avons pas besoin d’encombrer nos cachots de choses inutiles et perverties

Le shérif éclata d’un rire gros et gras et assena au dos du pauvre garde de grandes claques retentissante tout en l’arrosant copieusement de postillons.

            _Tu as raison ! Nous allons lui donner l’occasion de les revoir une dernière fois… Tu t’occuperas de préparer les chevaux, nous partons ce soir !

Puis il s’approcha du garde et lui passa un bras autour des épaules, tandis que celui-ci retenait tant bien que mal sa respiration devant l’haleine pestilentielle de son seigneur. Sur le ton de la confidence, il ajouta :

            _Ma générosité me perdra.

Ensuite, il se retourna, débarrassant le pauvre homme de son fardeau et s’éloigna d’un pas mal assuré et joyeux.

 

Au même moment, dans la clairière, Amine scrutait pour la énième fois l’orée du bois à travers la vitre embuée, dans l’espoir de voir apparaître la maigre silhouette de son père. N’apercevant toujours rien, elle secoua la tête s’un air triste et laissa échapper une petite larme. D’un revers de manche elle cacha son chagrin et rejoignit sa mère effondrée sur une chaise dans la cuisine.

            _Toujours rien…

Amine s’assit sur une chaise bancale qui se trouvait en face de sa mère et la contempla en silence.

Son visage, creusé par des années de labeur et de famine, conservait toutefois quelques restes de l’éclatante beauté qu’elle arborait autrefois. Ses vêtements rapiécés et troués juraient affreusement avec sa longue chevelure brune parsemée de gris. La flamme d’une bougie reflétait ses joues humides de larmes et elle tordait et retordait ses doigts noueux en gémissant faiblement.

Amine elle, avait les formes et les traits d’une jeune fille qui approche des dix huit ans. En faite elle ne savait pas exactement quel age elle avait. La famine ne l’avait pas affectée, et les multiples entraînements au maniement de l’épée qu’elle faisait avec son père lui avait rendu un physique parfais. Ses vêtements étaient tout aussi troués que ceux de sa mère en raison de ses sorties nocturnes en forêt. Elle avait héritée de sa chevelure brune et des yeux noirs de son père.

Toutes deux désespéraient à présent de voir revenir le forgeron, car jamais il ne les avait habitué a rentrer aussi tard. Il faisait nuit a présent, et le lourd silence qui s’était installé depuis plusieurs minutes fut percé par les sabots d’une bonne dizaine de chevaux. Elles se précipitèrent vers la porte et sortirent en trombe sur le palier. En apercevant le shérif, la mère d’Amine lui chuchota quelque chose à l’oreille : 

            _Ho non, pas cet immonde porc, sa venue n’annonce rien de bon.

Ecrit par Venaline, le Vendredi 1 Septembre 2006, 21:30 dans la rubrique "Actualités".